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Politique - Société

Le principe de précaution : A géométrie variable avec des angles morts

Le Dialogue

Une manifestante tient une pancarte indiquant "Principe de précaution, pas d'injections expérimentales pour nos enfants" lors d'une manifestation pour protester contre le laissez-passer sanitaire et les vaccins Covid-19 à Nantes, dans l'ouest de la France, le 15 janvier 2022. Photo : DAMIEN MEYER / AFP

 

 

De très nombreuses mesures sont décidées régulièrement par notre exécutif. Leur but affiché est en principe, de sécuriser le citoyen et la planète. Elles concernent l’environnement, la santé et la sécurité. A l’analyse, il s’avère que nombre d’entre elles sont contraignantes, coûteuses, inefficaces et parfois même dangereuses. Tandis que d’énormes dangers, pour des raisons idéologiques notamment, sont totalement occultés.  Si bien qu’on peut légitimement s’interroger sur la finalité réelle de ces mesures. Elles sont rangées dans ce que l’on appelle communément aujourd’hui : Le « principe de précaution » 

 

Le principe de précaution

Il s’énonce ainsi : "Lorsque la réalisation d’un dommage, bien qu’incertaine en l’état des connaissances scientifiques, pourrait affecter de manière grave et irréversible l’environnement, les autorités publiques veillent, par application du principe de précaution et dans leurs domaines d’attributions, à la mise en œuvre de procédures d’évaluation des risques et à l’adoption de mesures provisoires et proportionnées afin de parer à la réalisation du dommage".

Erigé en attitude générale de conduite par la loi du 2 février 1995. Il a valeur constitutionnelle. 

A l’origine inspiré par les méfaits de l’amiante et du « sang contaminé,» il s’applique désormais à de très nombreux domaines, et hante les esprits de l’exécutif qui n’hésite pas à prendre, en son nom, des mesures, souvent dictées par l’émotion, dont la cohérence est souvent mise en défaut…quand ces mêmes mesures ne se contredisent pas entre elles.

Ce principe n’échappe pas non plus aux pressions des lobbys industriels ou politiques, et présente aussi des angles morts car « politiquement incorrects, » mais Ô combien regrettables pour la sécurité des Français.

Pas question ici de faire un inventaire exhaustif des mesures qui vont de la simple limitation des volumes commerciaux des bouteilles de sodas (vendues quand même au même prix,) aux pharaoniques budgets prévisionnels de transition énergétique, à prélever sur des économies déjà agonisantes.

Le Climat, la Santé et la Sécurité des citoyens ont inspiré de nombreuses mesures aussi coûteuses que discutables.

 

La transition énergétique  et ses incohérences : 

Je ne ferai que les citer sans entrer dans des développements inutiles tant elles sont flagrantes.

On ne tolèrera plus de véhicules thermiques pour préserver la Planète des émissions carbonées et leur « effet de serre. »

Outre les dénonciations anecdotiques des écologistes reprochant aux grands décideurs de se rendre massivement en « jets, » parfois privés et cracheurs de kérosène, aux diverses réunions au sommet sur la « transition énergétique », il y a bien plus grave : 

Les véhicules électriques dits propres devront impérativement remplacer nos traditionnelles voitures à essence à l’horizon 2035. C’est acté. Mais sur les dégâts environnementaux causés par la fabrication puis l’avenir très pollueur de ces gigantesques batteries en fin de vie, on est bien plus discret.

Pas beaucoup de réflexion non plus sur l’alimentation électrique inédite et inouïe nécessitée par ces batteries. Quand on sait que ces mêmes fervents des énergies « propres » sont aussi de farouches opposants au nucléaire… Qu’on m’explique : Devra-t-on remplacer les immeubles des villes par des parcs éoliens ?

L’Allemagne qui a décrété un « nein » formel au nucléaire, dans la foulée de Fukushima, a déjà déclaré forfait. Au grand dam de ses partenaires Européens, dont la France en première ligne.

Et du reste que vont devenir ces gigantesques ateliers de fabrication de véhicules thermiques (Mercedes, Renault, groupe PSA, Rolls etc.) ? Réponse : Ils  seront délocalisés en Inde ou en Afrique…

Ces très inquiétantes « solutions » invoquées par nos éminents politiques sont littéralement à pleurer ! Je croyais naïvement que l’Asie et l’Afrique, faisaient partie de la Planète Terre qu’on veut préserver. Si ce ne sont pas des intérêts (à définir ?) qui les guident, alors leur inconséquence est incommensurable.

Rappelons au passage que la légendaire industrie Allemande, déjà privée du nucléaire (les « verts ») est hyperdépendante de l’énergie Russe que ses politiques ont boycottée. Elle est désormais contrainte de rouvrir ses…Centrales à charbon.   

Bravo l’Europe décarbonée ! 

 

Sans être climato-septique, ni dénier la réalité d’un réchauffement perpétuellement dénoncé, on peut cependant émettre des doutes sur ses causes sans cesse pointées par des discours culpabilisants sur notre mode de vie (avec bien évidemment taxes et amendes en toile de fond,) je ferai observer que ce réchauffement n’est pas une « nouveauté » dans l’histoire de la Terre et que le Sahara, avant d’être le désert que l’on connaît, a été par le passé, une forêt luxuriante. Aucune activité humaine, à ma connaissance ne saurait être tenue responsable de sa transformation.

 

La santé

COVID : C’est en matière de Santé, que le Principe de précaution ne saurait défaillir. 

La crise sanitaire :

    -Les masques : Ils sont la précaution élémentaire basique pour toute transmission aérienne : Cette précaution a pourtant été « boudée. » et même moquée, dans un premier temps…tout simplement parce qu’on en manquait (C’est malin !), avant de rendre son port obligatoire…Mais alors, « Prévention toute !! » Y compris dresser de amendes pour non port du masque sur une plage déserte, ou au volant d’un scooter… 

 

    -L’interdiction de soigner, hormis Doliprane, notamment par des antibiotiques pour prévenir les surinfections. Situation génératrice de complications et de « covids » longs 

    -Ignorer que tout traitement présente un risque, en rendant obligatoire la vaccination des personnes guéries de la maladie : Sans même effectuer un dosage des anticorps !! Un non-sens médical appliqué avec une brutalité imbécile…

    -« Miser » sur la durée de vie prétendument courte de l’ARN messager. Alors qu’on sait que celle-ci peut se prolonger et générer des maladies auto-immunes.

    -Enfreindre le sacro-saint principe de précaution élémentaire qui consiste à n’administrer à la femme enceinte que des molécules dûment éprouvées, alors que l’on sait maintenant que les femmes enceintes, avaient été soigneusement écartées des essais cliniques précédant la mise sur le marché des vaccins. 

Toutes ces décisions dictées avec une autorité sans égale, et dites de « prévention, » représentent une improvisation dont les conséquences à long terme sont encore loin d’être connues.

   -Non réintégration des soignants non vaccinés : 

Les soignants non vaccinés : Alors là, le « principe de précaution » a fonctionné à plein régime. Mais, « manque de pot !» Tout faux : La vaccination n’empêche pas la transmission et un soignant vacciné, porteur sain ou malade, peut transmettre le covid à son patient.

Loin de reconnaître humblement son erreur, l’exécutif français, au contraire radicalise sa position, d’autant plus intenable qu’il s’est obstiné, seul au monde, jusqu’à ces tout derniers temps à leur réintégration. Avec les conséquences que l’on sait sur la précarisation injustifiée et impardonnable des familles de ces professionnels suspendus : c’est à dire sans salaire, sans indemnité de licenciement, et souvent discriminés à l’embauche pour une autre activité… Mise à part la pénurie sanitaire entretenue et aggravée par le retrait de plusieurs milliers d’acteurs de santé, dans un contexte déjà très critique.

Même lorsque l’argument de vaccination « préventive » des soignants ne tenait plus, on a continué à les maintenir suspendus au prétexte qu’il représentaient « un mauvais exemple, » « qu’ils n’avaient pas la vocation médicale. » voire même qu’ils « pensaient mal …» Ce qui n’était semble-t-il pas, pour les autorités, le cas des « combattants » partis rejoindre les rangs de l’Etat Islamique.

 

La sécurité

   -Réintégration des djihadistes :

Croire en l’« Homme, » c’est généreux. La France est bonne fille. Ce n’est bien évidemment pas leur faute, si les enfants, partis tout jeunes en Syrie, issus de parents radicalisés, ou nés sur place, dans un contexte de barbarie extrême, ont assisté à des décapitations et autres sévices d’un autre âge.

Ils ne sont bien évidemment pas responsables. On dit aussi que leurs mères n’ont fait que suivre un mari fanatisé. Mais est-on certain, malgré le suivi psychologique dont ils vont bénéficier, que leur perception de notre monde policé ne pâtira pas de ces souvenirs ? Encore des victimes françaises à prévoir. 

 

    -Le risque migratoire : Alors qu’au nom du principe de précaution, on nous met en garde contre le méchant cholestérol, les acides gras saturés, et autres bisphénols, rien pour prendre en considération à sa juste mesure ce risque migratoire. Comme nous le savons, Quelle que soit la largesse d’esprit de nos bien-pensants, ce risque est loin d’être nul. Et si on se penche sur les statistiques officielles, ou qu’on se contente simplement de regarder les journaux télévisés (qui ne font que relater une infime partie des méfaits,) le attaques au couteau et autres décapitations sont devenues courantes dans notre bon pays de France. 

Indépendamment de tout a priori péjoratif à l’égard de ces populations, les accueillir pour les laisser parquées par milliers dans des cabanons de fortune aux abords des autoroutes ou des périphériques dans des condition d’hygiène plus que déplorables, cela n’est-il pas de nature à générer expérimentalement de la délinquance, voire de la criminalité et des viols, chez des jeunes hommes (l’immigration des pays du sud étant majoritairement masculine) qui n’ont objectivement rien à perdre ?

Même si ces bonnes âmes s’ingénient à minimiser ce risque, il est clair que la plupart des barbaries qui ont défrayé la chronique ces dernières années sont le fait de sujets O.Q.T.F*  maintenus chez nous grâce au  pervers concours d’ONG ; ou de d’individus  « fichés S » français ou non, trop nombreux pour être surveillés. 

Quant aux féministes de service, si affairées à boycotter la moindre apparition d’un Roman Polanski, elles sont plus que discrètes sur les viols commis par ces « mineurs isolés. » (qui trop souvent, ne sont ni mineurs, ni isolés)

…Outre les très brillants hommages, gesticulations et mouvements de menton que l’exécutif donne en réponse, la simple évocation de mesures préventives sur la question, fait de vous un affreux nostalgique de la soldatesque prussienne. 

    -Les zones de non-droit : On sait depuis des décennies que bon nombre de régions françaises échappent à tout contrôle. La drogue et les armes y circulent librement, à la discrétion de quelques caïds. La police elle-même ne se risquerait pas à y entrer. Ces « territoires perdus de la République » qui se comptent par centaines, sont des lieux où grouillent toutes sortes de trafic. 

Ils hébergeraient notamment des armes de guerre en nombre conséquent. Si toutes ces enclaves   se coalisaient, cela conduirait notre pays à une débâcle sans précédent, dans un contexte de guerre civile.

A mesure que les années passent, l’inaction rend de plus en plus problématique tout démantèlement de ces territoires. Cette épée de Damocles est une perpétuelle menace pour la sécurité intérieure de pays. Le principe de précaution semble là aussi relégué aux abonnés-absents. 

 

Pour mémoire : Les lobbys, encore et toujours 

Citons deux exemples parmi tant d’autres

  -La maladie de la vache folle : La rentabilité demeurant la priorité, la vague médiatique, passée, on redonne actuellement des farines animales aux herbivores. 

 -Les dangers du Virtuel : addictif mais aussi qui projette d’emblée nos très jeunes, dans leurs toutes premières années de vie, dans un monde de fiction avant même qu’ils fassent connaissance avec le réel et le concret. 

Par le passé, le site « Second life » avait été supprimé car il a été générateur de suicides chez les adolescents. Là aussi, le temps a effectué son travail et l’on en remet une couche avec le « Metavers. » 

 

En conclusion : Le principe de précaution. Un outil ? 

Le bien-fondé d’un tel principe n’est pas à remettre en cause. Mais il est malheureusement de plus en plus dévoyé de son objectif et apparaît souvent, comme un outil de l’exécutif pour asseoir son autorité. Le « Sanitaire » représentant un domaine particulièrement bien accueilli du bon peuple. Rappelez-vous : « Nous sommes en guerre. » 

Nous avons tous, recueillis et terrorisés, écouté cette annonce grave et solennelle de notre Président. En effet, quand il n’y a pas d’ennemi à l’horizon pour fanatiser les foules, une « pandémie » peut faire l’affaire. Confinement, passe sanitaire, passe vaccinal, et  bientôt, passe sanitaire international souhaité par l’OMS.

Le principe de précaution sert-il à protéger préventivement les citoyens ou ceux qui légifèrent ? Qui ne sont pas toujours irréprochables. 

Il peut même servir à couvrir d’éventuelles turpitudes. Signalons à ce propos que la définition de la Pandémie a été modifiée : autrefois : nombre de morts, aujourd’hui : nombre de cas. Cela conduit au sus dit : « Nous sommes en guerre, » avec, en conséquence, le classement en  « secret défense » de tout ce qui a contribué en haut lieu à la prise des mesures imposées. Ainsi, les éventuelles turpitudes qui ont pu les motiver resteront inviolables pendant 75 ans. C’est à dire, à jamais, pour les observateurs concernés. Et brevet d’impunité « à vie » auto-délivré.  

Toujours est-il que c’est le citoyen qui trinque : Confiné, vacciné, verbalisé…

Oui, le principe de précaution, parfaitement louable dans son esprit, représente de plus en plus un outil de manipulation des pouvoirs.

 

*Obligation de Quitter le Territoire Français.