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Politique - Société

Génocide à Marseille

Le Dialogue

Cette photographie prise le 7 juillet 2023 montre une vue du quartier "Roucas Blanc", avec la Basilique "Notre-Dame de la Garde"  vue en arrière-plan à Marseille, dans le sud-est de la France. Photo : Nicolas TUCAT / AFP.

Les récents évènements survenus dans presque toutes les banlieues de France à forte population immigrée arabo-africaine ou descendante d’immigrés extra-européens musulmans ont incité Alain Bellaiche à écrire un court billet de science-fiction géopolitique, en développant, à l’aune des évènements du Kosovo et de l’implosion de l’ex-Yougoslavie de 1999, les conséquences géopolitiques dramatiques éventuelles d’un scénario de « séparatisme islamiste » redouté par Emmanuel Macron depuis 2019 et de façon plus tragique encore par Eric Zemmour avec sa prophétie-phobie de la « guerre civile » française qui opposerait les autochtones et autres non-musulmans à une grande partie des populations françaises ou étrangères présentes en France de confession musulmane et radicalisés par les groupes islamistes proches des Frères musulmans et des salafistes radicaux, du Milli Görüs turc ou des islamistes pakistanais fondamentalistes, tous adeptes d’une forme de « séparatisme islamiste » et opposés à toute forme d’intégration des Musulmans d’Occident incités à combattre les lois et coutumes des autochtones « infidèles » et à préférer la Sharià aux lois laïques de la République…

Marseille : an  2030. La démographie galopante des populations maghrébines autrefois minoritaires fait d’elles à présent la communauté la plus représentée numériquement. Par ailleurs, le vide spirituel rencontré par les jeunes Français est massivement comblé par les attraits des prêches islamistes radicaux issus des Frères musulmans, et les conversions sont massives…mais nous sommes encore en République Française ! La France laïque et démocratique a de plus en plus de mal à contenir la vague. La République Islamiste de Marseille est désormais un fait accompli. Le pouvoir central est forcé de réprimer les insurgés séparatistes qui bénéficient en outre du soutien moral et logistique de l’Algérie voisine. 

 

Début de guerre civile, combats violents

L’armée française est contrainte de sévir. Mais les insurgés séparatistes partagent la même ethnie. Qu’importe si ces agresseurs  revendiquent un territoire qui ne leur appartient pas et s’ils ne sont pas tous des islamistes radicaux militants. Ils sont tous Français d’origine maghrébine ou Maghrébins de naissance. La répression française républicaine, qui vise en fait à empêcher un phénomène sécessionniste et « séparatiste », est ainsi perçu par certains comme un « génocide culturel et ethnique » des populations arabo-berbéro-noires-africaines musulmanes de France. La répression militaire et sécuritaire française est par conséquent perçue comme « raciste » et « islamophobe » par nombre d’autres nations démocratiques – pas seulement par les Frères musulmans qui crient au génocide - qui jugent cela inacceptable ! Elles se coalisent donc pour punir la France coupable de ce crime impardonnable. Les missiles pleuvent sur le territoire Français occasionnant de lourds dommages collatéraux et des milliers de victimes civiles…ça ne vous rappelle rien ?

 

Le spectre de la libanisation ou de la « balkanisation » : « syndrome yougoslave » ?

Eh oui ! Cette apparence de génocide a aveuglé les consciences occidentales qui, non contentes d’avoir démantelé la Yougoslavie (vieux rêve Hitlérien), ont fait subir aux Serbes humiliation et malheurs immérités, mais tout à fait justifiés aux yeux de la bien-pensance occidentale, avec l’aval des philosophes les plus réputés dont les simples initiales imposent un respect ayatollesque. Mais méfions-nous, Le Marseille de demain pourrait bien ressembler en tous points au Kosovo d’hier.