Le Dialogue

Gaza sous une gouvernance pyramidale : un Conseil dirigé par Donald Trump, appuyé par un gouvernement technocratique conduit par Tony Blair

La Maison Blanche a annoncé que l’ancien président américain Donald Trump devrait, d’ici deux semaines et avant Noël, dévoiler la mise en œuvre de la deuxième phase de « l’accord de Gaza », incluant la création d’un Conseil de la paix réunissant dix pays arabes et occidentaux et placé sous sa présidence. 

Selon les éléments déjà connus, ce Conseil constituerait le sommet d’une structure de gouvernance pyramidale, dont la base serait un gouvernement technocratique palestinien supervisé par une commission internationale et dirigé par Tony Blair.

Une commission administrative internationale, dirigée par Tony Blair, Jared Kushner et Richard Witkoff, serait chargée d’organiser le lancement de ce gouvernement composé de quinze personnalités palestiniennes indépendantes, issues de Gaza et de l’étranger.

Une rencontre imminente entre Trump et Netanyahou

D’après la presse britannique, le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou doit rencontrer Donald Trump avant la fin du mois pour discuter de l’application de la deuxième phase de l’accord. Le Conseil de la paix se verrait confier la direction du dispositif de gouvernance prévu pour Gaza.

Supervision américaine accrue

Selon des sources médiatiques ayant confié des informations au site Le Dialogue, les États-Unis surveillent étroitement l’ensemble des développements à Gaza depuis un centre de commandement spécial installé à Kiryat Gat, avec pour objectif d’éviter l’effondrement du cessez-le-feu. Ces mêmes sources affirm ent qu’Israël se trouve désormais « sous tutelle américaine » dans la gestion du dossier gazaoui.

Parallèlement, le secrétaire d’État américain Marco Rubio est attendu en Israël pour une visite de 48 heures présentée comme « cruciale », au moment où l’armée israélienne mène en Cisjordanie une nouvelle vague d’arrestations visant 43 Palestiniens, dont un enfant et plusieurs anciens détenus.

Restitution de dépouilles de détenus palestiniens

Le bureau gouvernemental de Gaza a annoncé que 54 Palestiniens morts en détention avaient été renvoyés dans la bande de Gaza par Israël. Les examens médicaux pratiqués sur place révèlent, selon les autorités locales, des traces manifestes de torture, de sévices et, dans certains cas, des signes d’exécution, par pendaison ou par balle tirée à courte distance.

Alors que se multiplient les initiatives diplomatiques autour de l’avenir de Gaza, le projet de gouvernance pyramidale — avec Donald Trump à son sommet et un gouvernementtechnocratique conduit par Tony  Blair à sa base — soulève de nombreuses interrogations, tant sur sa faisabilité que sur sa légitimité.