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Culture - Livres - Histoire

150e Anniversaire de la naissance de Sergueï Vassilievitch Rachmaninov

Le Dialogue

Une photographie datée de mars 1934 du compositeur et pianiste russe Sergey Vasilyevich Rachmaninov (1873-1943). Rachmaninov a fui la Révolution russe et s'est installé aux États-Unis d'Amérique en 1918. Il a écrit des opéras, des œuvres pour orchestre et des chansons, mais il est surtout connu pour sa musique pour piano, qui comprend quatre concertos, le populaire "Prelude in C Sharp Minor" , et sa dernière œuvre majeure, la "Rhapsodie sur un thème de Paganini" (1934) pour piano et orchestre. (Photo AFP)

 

Un 1er avril, il y a 150 ans, naissait l’illustre compositeur russe Sergueï Vassilievitch Rachmaninov. Célèbre dans le monde entier, il le fut aussi comme virtuose du piano. Au point que les mauvaises langues le disaient avant tout pianiste, ensuite, compositeur.

Qu’à cela ne tienne et quelle que soit la manière de le considérer, Rachmaninov reste un génie de la musique. Et à l’heure où la Russie est si conspuée qu’on en arrive à tout mélanger, à tout confondre et à bannir jusqu’à sa culture, il est essentiel d’en rappeler l’importance du rayonnement.

Ses grands écrivains ont marqué des générations entières, non seulement de russophones mais de toutes les langues dans lesquelles leurs œuvres ont été traduites. Qui ne connaît, en effet, Pouchkine, Tolstoï, Dostoïevski, Tchekhov, Tourgueniev, Akhmatova, Tsvetaeva, Majakovskij, Blok, Pasternak, Mandelstam et tant d’autres dont je ne cite pas les noms car la liste serait trop longue ?

La culture adoucit les mœurs, selon le proverbe. Si seulement et encore, faudrait-il la prendre en compte sans la récupérer à des fins politiques discutables, rêve pieux s’il en est ! Puisse, la culture, dès lors, ne pas être sacrifié sur l’autel d’intérêts, tout comme l’a été la diplomatie dans le cadre de la situation qui prévaut désormais en Ukraine.

Car lorsque ce qui devrait être un poumon est asphyxié, qui plus est, par des élites qui se considèrent et se proclament urbi et orbi « démocrates », on est en droit de s’interroger. 

Que vive l’espoir, qui ne le souhaiterait ? Force est de constater qu’autant de personnalités en lesquelles confiance et estime ont été accordées ont, hélas, déçu.