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Monde

L’Union européenne rappelle qu’aucun crime de guerre à Gaza, en Ukraine ou au Soudan ne doit rester impuni

Le Dialogue

La cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, a estimé, samedi, que « beaucoup de travail reste à accomplir » pour instaurer la paix dans la bande de Gaza. L’Union européenne, a-t-elle rappelé, demeure « le principal soutien au principe de la solution à deux États et à l’Autorité palestinienne ». 

Bruxelles assure être en contact permanent avec Israël « afin de l’inciter à augmenter le flux de l’aide humanitaire » vers l’enclave palestinienne, et dit attendre « l’accord des deux parties » pour la réouverture du point de passage de Rafah.
Elle a également indiqué que l’UE travaille à la formation de forces de police palestiniennes.

Mme Kallas a réaffirmé que « les crimes de guerre commis à Gaza, en Ukraine et au Soudan ne peuvent rester sans réponse », jugeant la situation au Soudan « insoutenable ». Elle a plaidé pour un embargo sur les armes destinées aux belligérants, tout en assurant que l’Union poursuivait ses pressions sur Moscou afin de mettre fin à la guerre en Ukraine.

Dans une intervention distincte, le prince saoudien Turki al-Fayçal a dénoncé l’attitude d’Israël, qu’il a qualifiée de « plus grande menace pour la stabilité du Moyen-Orient ».

Le ministre espagnol des affaires étrangères a, de son côté, rappelé l’absence de « mandat clair » pour une force internationale à Gaza. Il a insisté sur la nécessité de la création d’un État palestinien vivant « en sécurité aux côtés d’Israël », faisant part d’une « vive inquiétude » face à la dégradation de la situation en Cisjordanie. Madrid, comme l’ensemble des partenaires européens, « ne reconnaîtra aucun fait accompli », a-t-il prévenu, réaffirmant que la colonisation israélienne est « illégale » et « contraire au droit international ».

Le chef de la diplomatie turque a enfin accusé Israël de « multiples violations » de l’accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza et de limiter l’acheminement de l’aide humanitaire. Ankara, a-t-il indiqué, est prête à participer à une éventuelle force de maintien de la paix dans l’enclave, tout en affirmant que « le principal facteur de déstabilisation en Syrie reste l’expansion israélienne et ses répercussions régionales ».