Pourquoi l’Égypte pourrait-elle cette fois-ci — si Dieu le veut — réussir à porter son candidat au poste de Directeur général de l’UNESCO, après trois tentatives où nous n’avons pas obtenu la majorité des voix :
• 1999 : candidature d’Ismaïl Serageldin (futur directeur de la Bibliothèque d’Alexandrie), sans succès.
• 2009 : candidature de Farouk Hosni, ancien ministre de la Culture, qui fut le plus proche de la victoire, mais l’élection s’est finalement soldée par la victoire de la Bulgare Irina Bokova après des tours acharnés.
• 2017 : candidature de Mme Moshira Khattab, ancienne ministre de la Famille et de la Population, qui bénéficia d’un large soutien mais perdit au dernier tour face à la Française Audrey Azoulay.
Cette fois, les chances sont plus solides pour plusieurs raisons :
1. Pour la première fois, la Ligue arabe a décidé à l’unanimité de soutenir le candidat de l’Égypte, le Dr Khaled El-Anany.
2. Pour la première fois, la France — pays hôte et présidente de cette session — a annoncé son soutien total au candidat égyptien.
3. Un appui massif des ambassadeurs et représentants africains au sein de l’organisation.
4. Le poids civilisationnel de l’Égypte, pays aux racines millénaires, ayant intégré plusieurs civilisations — pharaonique, copte, arabe, islamique et moderne — ce qui en fait un alliage culturel unique au monde.
5. Les compétences et l’expérience du Dr Khaled El-Anany lui-même, égyptologue de renom avant de devenir ministre des Antiquités, chargé de préserver le plus grand patrimoine de l’humanité : les antiquités égyptiennes anciennes.
Pour toutes ces raisons, nous pouvons affirmer avec confiance et espoir que le Dr Khaled El-Anany est le plus proche — si Dieu le veut — de remporter le poste de Directeur général de l’UNESCO, devenant ainsi le premier Arabe à diriger cette organisation. Demain soir, lundi, nous espérons annoncer aux Égyptiens et au monde entier la bonne nouvelle de sa victoire.
Que nos prières accompagnent tous le Dr Khaled El-Anany.