Le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi est arrivé mardi à l’aéroport militaire de Bruxelles, marquant le début d’une visite officielle de deux jours en Belgique, au cours de laquelle il participera au premier sommet égypto-européen, prévu ce mercredi 22 octobre.
Accueilli par la vice-ministre et secrétaire générale du ministère belge des Affaires étrangères, la directrice du protocole du Conseil européen et l’ambassadeur d’Égypte à Bruxelles, le chef de l’État égyptien entame une visite placée sous le signe du renforcement du dialogue politique entre Le Caire et l’Union européenne.
Pour les diplomates européens cités par Euractiv et Politico Europe, cette réunion à Bruxelles devrait inaugurer un dialogue régulier au plus haut niveau entre l’Union européenne et Le Caire, afin d’asseoir une relation fondée sur la réciprocité et les intérêts partagés.
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Ce sommet, le premier du genre, s’inscrit dans la continuité du partenariat stratégique signé en mars 2024 entre les deux parties. Ce cadre de coopération vise à consolider les relations bilatérales autour de questions clés comme l’économie, l’énergie, la sécurité régionale et les migrations, dans un contexte où l’Europe cherche à stabiliser son voisinage sud et à diversifier ses partenariats.
Selon plusieurs observateurs à Bruxelles, cette rencontre revêt une portée géopolitique majeure. L’Égypte, en position de carrefour entre l’Afrique, le monde arabe et la Méditerranée, apparaît comme un partenaire incontournable pour l’Europe, à la fois sur le plan énergétique et sécuritaire. Depuis la guerre en Ukraine, Bruxelles multiplie les accords avec des pays producteurs de gaz, et Le Caire ambitionne de se poser en plateforme régionale capable de répondre à une partie de la demande européenne.
Le sommet abordera également la coopération en matière de migrations, un sujet particulièrement sensible pour les Vingt-Sept, qui voient dans l’Égypte un partenaire clé pour la gestion des routes migratoires et la lutte contre les traversées clandestines. Parallèlement, la question de la stabilité régionale, notamment à Gaza et en Libye, figurera au cœur des échanges, l’Égypte jouant un rôle central de médiation dans ces crises.
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Pour les diplomates européens cités par Euractiv et Politico Europe, cette réunion à Bruxelles devrait inaugurer un dialogue régulier au plus haut niveau entre l’Union européenne et Le Caire, afin d’asseoir une relation fondée sur la réciprocité et les intérêts partagés. Elle traduit la volonté de l’Europe d’approfondir ses liens avec un partenaire qu’elle perçoit désormais comme un acteur pivot de la stabilité méditerranéenne.
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