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Politique - Société

Nanterre, pas la France ?

Le Dialogue

Un participant brandit une fusée éclairante alors qu'il se tient au sommet d'un panneau de signalisation lors d'une marche commémorative pour Nahel, un adolescent conducteur abattu par un policier, dans la banlieue parisienne de Nanterre, le 29 juin 2023. De violentes manifestations ont éclaté en France dans les premières heures du 29 juin 2023. Nahel M., 17 ans, a reçu une balle dans la poitrine à bout portant à Nanterre dans la matinée du 27 juin 2023, dans un incident qui a relancé le débat en France sur les tactiques policières longtemps critiquées par les groupes de défense des droits sur le traitement des personnes dans les banlieues populaires, en particulier les minorités ethniques. Photo : Alain JOCARD / AFP.

 

 

Comme l'a écrit Michel Goya pour les militaires dans son ouvrage Sous le feu, nos forces de police et de gendarmerie ont la mort comme hypothèse de travail. La mort qu'ils peuvent recevoir mais qu'ils peuvent aussi donner. 

Les voyous aussi ont la mort comme hypothèse de travail ! Ils savent très bien qu’à force de jouer avec le feu, on finit souvent par se brûler !

La mort d'un homme, acte ultime d'une situation, n'est jamais un acte de plaisir comme peuvent le laisser sous-entendre Jean-Luc Mélenchon et sa compagnie de saltimbanques avec leur "la police tue", "la police a réinstallé la peine de mort" et autres énormités correspondantes à l'étroitesse de leur capacité de réflexion. 

L’affaire de Nanterre est un drame. Encore une fois, toutes les morts, ou presque, sont des drames et viennent nous rappeler plusieurs choses même si on doit attendre les conclusions de l'enquête qui est en cours et qui devra déterminer les culpabilités ou non des uns et des autres. 

Tout d'abord, il faut rappeler que nos Forces de Police manquent cruellement de matériel. 

Pourquoi le policier impliqué, et son binôme, n'étaient-ils pas équipés d'une caméra filmant l'intervention ? 

Ensuite quel est le niveau de formation de nos agents tant dans la maîtrise de soi que dans la réactivité à analyser la dangerosité d'une situation ? 

Enfin, le constat est clair : nos forces de sécurité ne font plus peur aujourd'hui, si on se base sur la multiplication des refus d'obtempérer sur le territoire. 

Disparition de la « peur du gendarme », due à une justice en roue libre qui ne punie plus (rappelons ici que le jeune homme de 17 ans tué par la police à Nanterre après un refus d’obtempérer avait certes, un casier judiciaire vierge mais était un délinquant récidiviste et de l’aveu même de l’avocat de la famille, « déjà connu des services de police pour refus d’obtempérer et conduite sans permis »)  et qui elle, pour le coup, tue ... 

Autre chose, l'attitude d'une partie de la classe politique, toujours la même dans ces cas-là, je veux parler de cette extrême-gauche crasse, qui n'a rien à envier à son pendant d'en face, toujours présente dans la récupération sordide du drame en lui-même et de ce qu'il entraîne avec les violents affrontements depuis ces dernières heures entre voyous et policiers. 

Il est étonnant de voir Boyard et compagnie venir s'inquiéter des conditions de garde-à-vue de délinquants mais en aucun du pauvre citoyen dont la voiture a brûlé, la vitrine a explosé ou le centre social qui a été saccagé. 

Nanterre c'est la France. En France il y a des lois, il y a un état de droit. Ils sont là pour préserver la cohésion et la sérénité de la nation. Policiers, élus, simples citoyens en sont les contributeurs, laisser un grain de sable gripper la machine sans réagir est une faute.